L'efficacité ou la production de pertes.

Une réelle approche environnementale commande une évaluation globale du produit sur l'ensemble de son cycle de vie. Ainsi, la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sera tangible que si toutes les étapes d'un produit, i.e. de son berceau jusqu'à son tombeau, sont cohérentes sur le plan environnementale. Par exemple, un véhicule à batterie dans certains pays peut-être plus néfaste qu'un véhicule à essence. Sans compter les matériaux exotiques qui le composent, si l'électricité pour recharger le véhicule est produite par une centrale au charbon, le résultat est sans doute négatif. Le charbon est brûlé avec une perte, la turbine à vapeur inclus une perte.

La génératrice provoque une perte. La transformation électrique produit une perte. Le transport de l'électricité produit une perte, le chargeur produit une perte et enfin, l'auto électrique elle même produit une perte, bref, pas très efficace tout ça. On s'entête donc à produire des pertes énergétiques. C'est un paradigme à changer.