Nucléaire et gravité

Si on y pense bien, il n’y a que 2 sources d’énergie : le nucléaire et la gravité. Toutes les autres en sont dérivées.

Le soleil tire sa chaleur de l’activité nucléaire (fission et fusion). Cette chaleur réchauffe la terre qui tourne sur elle-même. Ce faisant, une hémisphère terrestre est réchauffée le jour alors que l’autre se refroidie la nuit. Les saisons font en sorte que le haut et la bas du globe sont influencés aussi.

La rotation terrestre modifie aussi l’amplitude et l’orientation de la force de gravité. Ces variations créent des mouvements dans les éléments qui sont principalement à l’état liquide et gazeux.

La chaleur du soleil chauffe l’air directement ou indirectement. Ce faisant, le volume d'air change et ça crée le vent. Le vent fait tourner les éoliennes qui produisent l’électricité. Le vent déplace les nuages et des bateaux.

Le soleil chauffe aussi l’eau qui se vaporise et forme les nuages et le pluie. Cela forme des lacs et des rivières qui coulent grâce à la gravité et qu’on écluse pour en tirer l’hydro-électricité.

Le soleil irradie sur les plaques solaires qui produisent elles aussi de l’électricité utilisable.

L’activité organique s’est développée grâce à la chaleur du soleil, aux éléments nutritifs et aux minéraux charriés par le vent et l’eau. Les jungles ainsi formées il y a plusieurs millions d’années ont déposé des tonnes de matière organique sur le sol et c’est ce qui a permit la création du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Ces produits dits fossiles ne sont donc pas autre chose que de l’énergie solaire accumulée sur plusieurs millions d’années. L’homme a appris à raffiner le pétrole pour produire l’essence, le diesel, le mazout, le propane, etc.

La gravité produit la marée. Avec ses mouvements d’eau, on peut produire de l’électricité à l’aide de centrales maréemotrice.

Le feu est simplement une réaction chimique d’oxydation qui est aussi un dérivé de l’activité solaire. Cette réaction est possible grâce à la photosynthèse qui produit l’oxygène et séquestre le carbone. Avec le feu on crée de la chaleur avec laquelle on peut faire tourner des machines pour produire du travail ou de l’électricité.

Il y a l’hydrogène mais comme sa production est le résultat d’une réaction chimique (électrolyse ou autre), on peut dire qu’elle prend son origine dans le soleil aussi.

Il y a la géothermie qui tire son énergie de la chaleur des profondeurs terrestres mais sans électricité elle n'est pas exploitable.

Il y a évidemment les centrales nucléaires qui ne tirent pas leur fonctionnement de l’activité solaire et qui fournissent de l’électricité et des déchets toxiques.

Bref, il n’y aurait pas grand-chose sur terre sans notre soleil et il faut admettre qu’il est très puissant. Assez puissant en fait pour subvenir à lui seul à tous les besoins énergétiques de l’humanité pour longtemps. Pour éviter les catastrophes, il faut cependant apprendre à s’en servir correctement. L’idée est de favoriser sont exploitation sur un cycle d’un an seulement.

Il y a 2 gaz principaux concernés dans le réchauffement climatique. Le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). Le premier est un sous-produit de la combustion (donc du feu). Les raisons pour lesquelles il contribue à l’effet de serre sont de 2 ordres. Premièrement, il agit comme un isolant et il empêche la chaleur terrestre de se dissiper dans l’espace. Deuxièmement, en puisant dans le pétrole, on libère aujourd’hui une chaleur solaire qui a été stockée sous cette forme dans le passé pendant des millions d’années. Cette chaleur s’ajoute à celle déjà suffisante du soleil actuel. En brûlant le pétrole, c’est comme chauffer une maison déjà suffisamment chaude alors la température augmente.

Le méthane est un gaz naturel issu de l’activité organique. Tout le monde en fait en commençant par le simple pet. Il faut savoir que les surfaces d’eau artificielles créées par les barrages hydro-électriques contribuent à l’augmentation de la quantité de méthane dans l’air. Cette énergie n’est donc pas aussi « verte » qu’on nous le fait croire.

Ce court texte permet de prendre du recul et de se requestionner sur ce qui peut être fait pour assurer une pérennité énergétique d’une part mais aussi et surtout de la vie sur terre. Il ouvre en outre la réflexion sur d’autres opportunités qui restent compatibles avec nos modes de vie. La chaleur tirée de l’activité bactérienne de la biomasse en est une mais il y en a une autre tout aussi intéressante et c’est le recours au bois et à l’huile végétale. Ces matières sont le résultat de l’activité solaire actuelle et elles peuvent facilement servir de carburant. Elles assurent ainsi le circuit court du cycle énergétique d’un an.

En conclusion, le soleil, de part sa puissance nucléaire transmet de l’énergie sur terre sous forme de radiation. Cette énergie peut se transformer sous forme mécanique ou sous forme chimique. La photosynthèse capte le carbone et produit l’oxygène qui permettent tous les deux la combustion. Tout le reste en dépend et c’est amplement suffisant pour très longtemps encore sans avoir à puiser dans le passé.